Une extension vicieuse de leur exceptionnel « Infest the Rats' Nest ».
Je crois que KGLW est notre artiste le plus en vedette jusqu'à présent, et quiconque les a écoutés comprend exactement pourquoi. PetroDragonic Apocalypse (PDA) est une autre sortie stellaire de leur catalogue épique et reprend leurs saveurs thrash et les étire dans des chansons plus longues et plus conceptuelles sur l'un des thèmes favoris récurrents du groupe, l'écocide.
Alors que « Infest the Rats' Nest » couvrait une guerre de classes interplanétaire, celui-ci explore un paysage infernal à la Mad Max sur une terre désertique où le PetroDragon règne en maître, assurant la production et la consommation éternelles de combustibles fossiles. Le morceau d'ouverture « Motor Spirit » prépare l'album à la grandeur avec une épopée en plusieurs phases qui détaille un culte de l'automobile qui fait des ravages sur la route dans ce qui ressemble à du AC/DC de l'enfer. Le disque frôle d'autres grands moments comme « Supercell » qui est plus une ballade meurtrière à la Gizz. C'est plus direct et croquant que son prédécesseur.
Le corps du disque défile à toute allure jusqu'aux deux derniers morceaux de neuf minutes qui ressemblent davantage à une épopée de style Sleep qui, d'après ce que nous pouvons comprendre, implique la fin du monde par les flammes. "Dragon" et "Flamethrower" ont à peu près tout ce que l'on peut souhaiter dans un disque de rock/métal. Des chants, des solos, des jams, du thrash et de l'armageddon sont tous réunis dans la finale de cette pure bête de disque.
C'est avec ce disque qu'il devient de plus en plus évident que KGLW a été l'un des groupes de rock les plus enrichissants, passionnants et purement innovants de tous les temps. Il est de plus en plus difficile de trouver un autre artiste qui aborde la musique de manière aussi diversifiée et audacieuse que ces gars-là, et nous sommes à 1000% d'accord.
'PetroDragonic Apocalypse' est désormais disponible dans la boutique avec 'Polygondwanaland' et 'L.W'.