Moor Mother est une artiste d'un calibre rare et est aussi vicieuse qu'elle peut être cosmique.
Il n'y a pas assez d'éloges à faire à propos de Moor Mother dans un seul article. Ses efforts musicaux en moins d'une décennie ont été vraiment incroyables, passant du jazz à la no-wave, au rap, puis à l'électronique, et ainsi de suite.
C'est probablement la meilleure façon de décrire les codes du jazz. C'est un amalgame coloré de tous ses précédents joyaux qui montre à quel point son nerf créatif est polyvalent et viscéral.
Son style, selon ses propres termes, est du « Black Quantum Futurism ». Nous le décririons comme un mélange de Comet is Coming, Lingua Ignota et JPEGMAFIA. « Jazz Codes » met en valeur la capacité de MM à tisser ces vastes styles sonores dans une tapisserie de mythe, de politique et de biographie, ce qui donne lieu à un recueil de morceaux riches et variés.
L'album s'ouvre avec "Umzansi" et sa harpe immaculée, et la magie du rap alternatif avec Akai Solo sur "Rap Jasm" pour découvrir les divers terrains parcourus par l'album. Il est difficile de résumer tout le contenu présenté sur "Jazz Codes" dans un seul article, c'est pourquoi il exige une écoute de la part de tous ceux qui s'intéressent à ce à quoi ressemblent les nouvelles frontières de la musique.
Historiquement, ce sont les chemins sonores qu’ont tracés Pharaoh Sanders, David Bowie et Dialek, et Moor Mother les explore désormais plus profondément que jamais auparavant.
« Jazz Codes » est désormais disponible dans la boutique.