Nous n'aurions jamais imaginé que Kate Bush serait la chanteuse qui renaîtra en 2022. Mais après son featuring avec Stranger Things avec l'éternellement heureux « Running Up That Hill (A Deal With God) », elle a fait trembler le monde une fois de plus, comme elle aurait dû le faire lors de la sortie de cet album en 1986.
Quoi qu'il en soit, les années ont montré qu'il s'agissait d'un disque monstre, chargé d'une riche composition et d'une production à plusieurs niveaux, embrassant l'électronique et l'échantillonnage d'une manière incroyablement avant-gardiste. Il est facile d'oublier que Bush a été l'une des premières pionnières du genre avec son utilisation de ces palettes instrumentales et de concepts plus profonds pour le genre.
Bush a toujours eu pour habitude d'enrichir ses albums de thèmes plus réfléchis, comme son étrange accent australien lorsqu'elle explore l'idée du Dreamtime dans « The Dreaming » de 1982. Quoi qu'il en soit, c'est ici qu'elle est la plus efficace. C'est l'album qui a détrôné « Like A Virgin » des classements d'albums britanniques et a établi un nouveau précédent pour la musique pop, et avec des singles comme « Cloudbusting », l'euphorique « Big Sky » ou la chanson-titre tonitruante, il est facile de comprendre avec le recul pourquoi il s'agit d'un véritable joyau et d'un chef-d'œuvre pop.
C'est drôle de penser que ma première recommandation pour Kate Bush venait de Big Boi d'Outkast et je ne me souviens de Kate Bush que comme d'une « musique pour les gens avec un peu d'argent supplémentaire » grâce à Sleaford Mods. Mais l'album s'élève au-dessus de ces étranges introductions grâce à sa qualité et à sa vision et est un incontournable pour toute collection (si vous pouvez vous en procurer un exemplaire).
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